Oeuvre

Date : [1769]. / A dr., au second plan sur la rive opposée de la Seine, une puissante forteresse se dresse, précédée d'une jetée entourée de deux embarcations à voile et de deux barques à rames. A g., au premier plan, trois jeunes filles, l'une assise de dos avec son panier, l'autre debout de face et la troisième assise de profil, à g., s'amusent avec leur chien. A droite de ce trio, un jeune homme debout debout de dos s'appuie sur un baton en montrant quelque chose de la main g. En marge, de part et d'autre des armes : "Dédié à Monsieur Le Comte Creutz // Ministre plénipotentiaire de S. M. Suédoise auprès de S. M. Très Chrétienne // par son très humble et très obéissant Serviteur // Aliamet graveur du Roi." / Vu sa masse imposante, et compte tenu des deux interprétations successives du peintre et du graveur, cette puissante forteresse pourrait être le château de Tancarville" / "L'Avant-Coureur". Lundi 26 juin 1769. n° 26, p. 401 : "Première et Seconde vues des environs de Caudebec en Normandie, deux estampes en pendant d'environ 13 pouces de haut sur 17 de large ; prix 2 liv. 3 s. chacune. A Paris, chez Aliamet, graveur du Roi, rue des Mathurins, vis à vis celle des Maçons. Ces vues qui représentent des sites très agréables et très piquans, sont enrichies de jolies figures qui y répandent le mouvement et la vie. Elles ont été peintes avec beaucoup de vérité par J. Ph. Hackert, et gravées par le S.r Le Gouaz, qui a su allier avec intelligence l'esprit de la pointe au brillant du burin. Il faut avouer aussi qu'il a été dirigé dans ses travaux par un de nos premiers graveurs, M. Aliamet, dont il suffit de citer la superbe estampe du Port de Gênes, d'après Berghem." / "Mercure de France", Juillet 1769 (2.e vol.), p. 202 : "Première et Seconde vue des environs de Caudebec en Normandie" ; deux estampes en pendant, de même grandeur que les précédentes et qui se distribuent à la même adresse et au même prix. Ces jolies vues sont enrichies de petits sujets de composition qui les rendent très amusantes. Elles ont été peintes avec beaucoup de vérité par J. Ph. Hachert, et gravées par le Sieur Le Gouaz, qui dirigé par les conseils de M. Aliamet, a donné à sa gravure tout l'effet et tout l'agrément possible chez Aliamet, graveur du Roi, rue des Mathurins vis à vis celle des Macons." "Prix, 2 liv. 8 sols chacune." / Ces deux pièces figurent dans l'"Inventaire" du Fonds français, XVIIIe siècle, article Aliamet (Jacques), t. I, p. 47, n° 67 et 68 / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.