La Justice protege les Arts : [estampe] (1767)
Données de base
Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: La Justice protege les Arts : [estampe] (1767) Mention de responsabilité: C. N. Cochin inv. del. / Demarteau l'AinéÉdition, état: [État décrit dans l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle]Adresse: [S.l.]Description matérielle: 1 est. ; manière de crayon, tirage en bistre ; 29,5 x 19,7 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44547340, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44547340gSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de FranceRelations
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1767]. / Soutenue par la Force, la Justice est assise sur un nuage et étend son bras sur la Peinture et la Sculpture, qu'elle protège contre les envieux / En marge, de part et d'autre d'un cartouche aux armes de Cochin : "Dédié a Monsieur Cochin Chevalier // de l'Ordre du Roy..." / A g. : "Tiré du Cabinet de M.r Seguyer Avocat Général" / Pendant de l'IFF18 DEMARTEAU, 194 / Cette estampe fut publiée à l'occasion d'un procès gagné par l'Académie royale sur l'Académie de Saint-Luc à propos des artistes logés aux Galeries du Louvre. Une lettre de Cochin, en date du 23 août 1763, annonça à Marigny l'heureuse issue du procès : "J'ai l'honneur, écrit Cochin, de vous faire part du procès soutenu par les artistes logés aux Galeries du Louvre... contre les maîtres peintres de la communauté de Saint-Luc. Ces derniers tentoient d'affoiblir les privileges accordés par nos Rois, en y apportant des modifications et des sujettions qui en auroient empêché l'usage. M. Séguyer, avocat général, après avoir exposé la cause de la manière la plus flatteuse pour les artistes des galeries du Louvre, a conclu à ce que les privilèges accordés à ces artistes soyent maintenus selon la forme et teneur des lettres patentes qui les établissent, les maîtres peintres condamnés à trois cents livres de dédommagement envers le S.r Pourvoyeur, qu'ils avoient refusé de recevoir maître quoique fondé sur ces privilèges, condamnés en outre aux dépends... ce qui a été ainsi jugé par la Cour." En manière de remerciement, Cochin exécuta deux dessins allégoriques, dont il fit don, l'un (l'original de la présente estampe) à l'avocat général Séguier, l'autre à son secrétaire. Ce dernier dessin fut également gravé par Demarteau sous le titre : "La Justice fait prendre la plume, la Raison dicte" (IFF18 DEMARTEAU, 194). Voir également "les Archives de l'Art français", 1876, p. 127-128 / En novembre 1767, le "Mercure" publiait l'information suivante (p. 182) : "... Une autre allégorie, de l'invention de M. Cochin et gravée aussi à la manière du crayon par M. Demarteau, a été admirée au Sallon. Elle représente la "Justice qui protège les Arts." / La "Justice protégeant les Arts" fut exposée avec plusieurs autres estampes au Salon de 1767. Voir ce qu'écrivait Diderot, au sujet de l'envoi de Demarteau ("Salon de 1767") / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Mentions dans d'autres contenus
Aucune mention.