[Frontispice de l'Armorial de la Chambre de la Noblesse des États de Bourgogne] : [estampe] (1758)
Données de base
Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Frontispice de l'Armorial de la Chambre de la Noblesse des États de Bourgogne] : [estampe] (1758) Mention de responsabilité: [gravé par Augustin de Saint-Aubin] / [d'après un dessin de Charles-Nicolas Cochin fils]Édition, état: [Etat avec la signature d'Etienne Fessard et la mention "St. Fessard Sculptor Reg. Et Biblioth. Sculpsit"]Adresse: [S.l.]Description matérielle: 1 est. ; gravure en taille-douce.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44556222, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445562227Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de FranceRelations
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1758]. / Répertoriée dans l'IFF18 FESSARD (Etienne), parce que le nom d'Etienne Fessard y figure. Mais en réalité, elle fut entièrement gravée par Augustin de Saint-Aubin, d'après un dessin de Cochin [Bocher, N° 544]. Durand, graveur de la Monnaie de Dijon, en avait chargé Saint-Aubin, puis... se l'était appropriée. Dans la suite elle tomba entre les mains de Fessard qui, sans vergogne, y mit son nom. On en distingue en effet trois états : le premier, avant toute lettre, se trouve dans l'oeuvre d'Augustin de Saint-Aubin, qui en est l'auteur (Ef. 32 rés., in-fol., t. I) ; le second, avec la lettre, porte la mention : "Gravé par Durand à Dijon", il est signalé par Bocher ; le troisième enfin, étale la signature : "St. Fessard Sculptor Reg. et Biblioth. Sculpsit", il figure dans l'oeuvre de Cochin, qui a fourni le dessin (Ee. 15 rés., in-fol. (t. III)" / C'est Jombert (Cochin, N° 244) qui a révélé le secret de cette curieuse histoire : "Trois artistes se sont disputé successivement le mérite de la gravure de cette planche. Un graveur de la Monnoye de Dijon, nommé Durand, en a chargé le sieur de Saint Aubin, graveur à Paris, qui l'a exécuté entièrement à l'eau-forte et au burin, d'après le dessein de M. Cochin fils. M. de Saint-Aubin, ayant quelque lieu de soupçonner que le sieur Durand chercheroit à s'approprier l'honneur de son travail, a gravé très-en petit, dans le haut de la bordure, vers la gauche, au-dessous d'une grappe de raisin pendante, un A et une S, qui sont les deux lettres initiales de son nom. Le sieur Durand ne s'en étant point apperçu, a fait écrire en effet en très-gros caractères sur une drapperie qui est au-dessous du titre, gravé par Durand, à Dijon. Ensuite cette même planche étant tombée entre les mains du sieur Fessard, à Paris, celui-ci a fait graver au bas de la planche tout au long son nom et ses qualités de graveur du Roy et de la Bibliothèque, sans réfléchir que pour en être cru sur sa parole, il devoit faire effacer le nom de Durand, et sans avoir apperçu les lettres initiales du nom de Saint-Aubin, qui en est le véritable graveur." / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Mentions dans d'autres contenus
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