[Charles Édouard Stuart, dit le Prétendant, fils aîné de Jacques III, roi d'Angleterre] : [estampe] (1740?)
Données de base
Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Charles Édouard Stuart, dit le Prétendant, fils aîné de Jacques III, roi d'Angleterre] : [estampe] (1740?) Mention de responsabilité: J. Daullé SculpÉdition, état: [État avec la signature de Daullé, sans autre lettre]Adresse: [S.l.]Description matérielle: 1 est. ; burin ; 41 x 28,5 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44545718, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44545718xSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de FranceRelations
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [ca 1740]. / Debout, à mi-jambes, de tr. q. à g., le visage presque de face, tenant de la main dr. le bâton de commandement posé sur une pierre, près de son casque, à g. Encadrement en forme de fenêtre / Pendant du portrait de Henry-Benoît Stuart (IFF18 DAULLÉ (Jean), 46)" / A l'exception de la tête, qui est de la main de Daullé, le reste de ces portraits fut gravé par Wille. Voici d'ailleurs ce qu'il en dit dans ses "Mémoires" (p. 98 et 99). "M. Daullé, graveur de ma connoissance me vient voir, me priant de lui être secourable en l'aidant dans la gravure des portraits du prétendant et du duc d'York, son frère, dont il avoit fait l'entreprise, alléguant qu'il était surchargé d'autres ouvrages. Je consentis volontiers à sa demande, plutôt pour saisir l'occasion de m'exercer à gagner de l'argent, quoique je sentisse parfaitement l'utilité et la valeur de ce métal, surtout quand je n'en possédois pas. M. Daullé, lorsqu'il étoit assuré de ma bonne volonté à son égard, m'envoya les tableaux des deux princes, d'après lesquels je travaillois avec tant d'activité que, dans un laps de temps peu considérable, tout ce qui me concernoit étoit terminé. Mais cette gravure n'étoit ni belle ni bonne, selon moi, ce n'étoit que la besogne d'un jeune homme qui savoit se juger lui-même, mais qui espéroit mieux faire par la suite. Je dois observer ici que M. Daullé s'étoit réservé la gravure des têtes de ces princes ; et, les ayant finies, il mit son nom sur des planches ainsi fagotées, et dont je pouvais être jaloux. M. Daullé m'avoit payé, j'en étois content ; il le fut également par les princes (j'en étois content, il le fut également) ; il devoit l'être à plus forte raison" / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Mentions dans d'autres contenus
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