[Louis XV donnant la paix à l'Europe] : [estampe] (1730)
Données de base
Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Louis XV donnant la paix à l'Europe] : [estampe] (1730) Mention de responsabilité: F. le Moine pinx. / L. Cars sculp.Édition, état: [État décrit dans l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle]Adresse: A Paris chez I. Cars rue S.t Jacques vis a vis le College du PlessisDescription matérielle: 1 est. ; gravure en taille-douce ; 57,2 x 44,8 cm.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44535902, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb44535902wSource: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de FranceRelations
Concerne une personne:
Remarques et validité
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1730]. / Composition allégorique. Ovale tronqué, sur fond rectangulaire / En marge, de part et d'autre d'un cartouche aux armes : "A Monseigneur Louis Antoine de Pardaillan // de Gondrin, Duc d'Antin, Pair de France... Par son... Serviteur // F. Le Moine." / D'après Mariette, cette estampe fut gravée en 1730 ("Abecedario", III, p. 133) / La pl. est à la Chalcographie du Louvre (Angoulvent, n° 1163)" / L'original fut peint par Lemoine pour la cheminée du Salon de la Paix à Versailles (Soulié, n° 2091) : "Sur la cheminée de ce salon on a posé, au commencement du mois de juillet 1729, un grand tableau allégorique de forme ovale... Le roi paroît au milieu de ce tableau, tenant de la main gauche un gouvernail et présentant de la main droite une branche d'olivier à l'Europe. On le reconnoît à ses symboles ordinaires, et la joie, l'admiration et la reconnoissance éclatent sur son visage. Aux pieds du roi est le luxe terrassé ; le temple de Janus paroît dans le fond. Des peuples sont auprès qui semblent partager leurs regards et leurs vœux entre le ciel, l'Europe et le Roi. De l'autre côté est Mercure qui vole devant Minerve ; elle lui ordonne de s'opposer à la Discorde, qui s'efforce d'ouvrir la porte du temple. Sur le devant du tableau la Piété présente à l'Europe deux enfants que la Fécondité tient dans ses bras. La Renommée, attentive à ces grands évènemens, se dispose à les publier dans l'univers, et pour dernière assurance des peuples, on voit au bas les Génies des Arts et du Commerce annoncer, sous la protection du monarque, les doux fruits de la paix." (Piganiol de La Force, "Nouvelle description des Châteaux et parcs de Versailles et de Marly", ed. de 1738, p. 232). La Fécondité, avec les deux enfants qu'elle tient dans ses bras, est une allusion à la naissance des deux premiers enfants de Louis XV, deux jumelles : Louise-Élisabeth et Anne-Henriette, nées le 14 août 1727" / Pour sa besogne, Lemoyne demanda 10000 livres. Il ne lui en fut accordé que 7000, dont le parfait paiement fut effectué le 10 mars 1733 (Engerand, "Commandes", p. 281) / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.
Mentions dans d'autres contenus
Aucune mention.