[LA MARIEÉ DE VILAGE] : [estampe] (1729)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [LA MARIEÉ DE VILAGE] : [estampe] (1729) Variante du titre: Mariée de village (La)Mention de responsabilité: [peint par Antoine Watteau] / [gravé par Charles-Nicolas Cochin]Édition, état: [2e état, planche terminée, avant toute lettre]Description matérielle: 1 est. ; eau-forte ; 55,8 x 76,5 cm (élt d'impr.), 56,2 x 77,3 cm (f.).Matière: Mariage, Fêtes, VillagesBibliothèque nationale de France: Notice no 44377242, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb443772425Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1729]. / "Estampe annoncée au Mercure en mars 1729 (p. 542), sans nom de graveur : "... C'est une des plus belles et des plus grandes compositions qui ayent été gravées d'après cet habile maître, [Watteau]..." Jean-François Leriget de La Faye (1674-1731), possesseur de l'original en 1729, mourut en 1731. Toutes ses collections passèrent à son neveu, à l'exception de la Mariée de village, qu'il légua probablement à son amie la comtesse de Verrue. Toutefois le tableau de Watteau, qui était en 1735 chez la comtesse, ne figurait pas à sa vente après décès en 1737. Acquis par le roi de Prusse, il est aujourd'hui à Potsdam, au château de Sans-Souci. C'est le n° 149 du catalogue de Seidel : "Ce chef-d'oeuvre de Watteau est malheureusement très endommagé. On a admis jusqu'ici que ce fâcheux état des seuls tableaux de Sans-Souci provenait du mauvais entretien ou de l'action du soleil au temps de Frédéric le grand. Il n'en est rien. Le peintre Peter Franz Gerhardt, qui était chargé de restaurer les tableaux de Sans-Souci sous la direction de Pesne, mentionne de cette façon le tableau accroché dans la petite galerie dans son compte de l'année 1750, c'est-à-dire tout de suite après l'acquisition : "Un Watteau avec 108 figures, des mariés que l'on conduit à l'église, lequel a des déchirures dans les visages, les mains et les vêtements ; pour l'avoir découpé du papier et recollé et l'avoir remis en bon état avec grand soin et peine... 100 thalers." Mais le successeur de Gerhardt comme restaurateur, F. Schultz, compte déjà en 1765 pour la "noce de paysans de Wattow qui est très crevassée, pour boucher les crevasses" encore 60 thalers. Et l'on allait voir avant peu le tableau revenir à l'état décrit ci-dessus si par une soigneuse restauration le professeur Hauser n'avait réussi à le préserver d'une destruction prochaine. Les têtes de tous les personnages du premier plan sont absolument intactes, Watteau ayant dû les peindre avec bien plus de soin que les vêtements et que le fond ; on les dirait peintes sur émail." (IFF18, 1940)".


Mentions dans d'autres contenus

Aucune mention.