[Planches pour : Longus. Les Amours pastorales de Daphnis et de Chloé [traduction Amyot]] : [estampe] (1718)

Données de base

Type de notice et de document: Monographie : ImageTitre et date: [Planches pour : Longus. Les Amours pastorales de Daphnis et de Chloé [traduction Amyot]] : [estampe] (1718) Mention de responsabilité: [Benoît Audran Ier]Adresse: [Paris]Description matérielle: 32 est. ; burin.Bibliothèque nationale de France: Notice no 44528535, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb445285358Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Date : [1718]. / Éd. : in-8° / Un frontispice d'après Antoine Coypel, 3 en-tête de chapitre, et 28 vignettes gravées d'après les compositions du Régent, Philippe d'Orléans. Chacune des vignettes porte les indications suivantes : "Philippus inv. et pinxit 1714. B.tus Audran sculp." Elles sont en deux formats, les unes occupant un feuillet simple, les autres un feuillet double / Ces vignettes reproduisent une série de peintures que le Régent avait exécutées, avec l'aide d'Antoine et de Charles-Antoine Coypel, le père et le fils (tous deux successivement premiers peintres du duc d'Orléans) pour son séjour d'été à Bagnolet. Quand Philippe d'Orléans eut l'idée de faire graver cette suite pour une édition du poème de Longus, c'est Coypel, qui fut chargé de l'entreprise et qui en dessina le frontispice (les cuivres gravés figuraient d'ailleurs dans sa succession). "Le livre dû à cette collaboration est original et mérite sa réputation. Les compositions, où le paysage prend du reste une grande place, en sont assez naïves, surtout pour un roué comme le duc d'Orléans. Elles rendent assez bien l'embarras de deux jeunes gens élevés aux champs et qui s'ignorent encore, mais elles n'ont rien de voluptueux." (Portalis, "Les Dessinateurs d'illustrations au XVIII.e siècle", p. 477) / Nous pensons, au contraire, que la réputation de ce livre est quelque peu surfaite. Son succès est dû pour une bonne part au nom du Régent qui y est attaché. Quant aux figures elles n'offrent vraiment rien de remarquable, qu'on les examine au point de vue de la composition, ou au point de vue de la gravure. Le "Daphnis" du Régent eut une seconde édition en 1745, une troisième en 1757 / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.


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