CONTES.
Données de base
Fait partie d'une livraison: MERCURE DE FRANCE, / DÉDIÉ AU ROI. / DECEMBRE. 1754. / PREMIER VOLUME. (Google Books)
Fait partie d'une section: PIECES FUGITIVES EN VERS ET EN PROSE.Titre: CONTES.
Incipit: Tout un peuple étoit si disposé à la joie & à la gaité qu'il n'étoit plus capablePage(s): 56-63
Page(s) dans la numérisation: 513-520
Texte (OCR):
Mots clefs: Homme, Juge, Serpent, Esclave, Argent, AccuséCONTES.
PREMIER CONTE.
Out un peuple étoit fi difpofé à la
joie & à la gaité qu'il n'étoit plus capable
de rien , c'étoient les Tirinthiens.
Comme ils ne pouvoient plus reprendre
leur férieux fur quoi que ce foit , tout
étoit en def…
PREMIER CONTE.
Out un peuple étoit fi difpofé à la
joie & à la gaité qu'il n'étoit plus capable
de rien , c'étoient les Tirinthiens.
Comme ils ne pouvoient plus reprendre
leur férieux fur quoi que ce foit , tout
étoit en def…
Résumé:
Le texte présente trois contes distincts. Le premier conte relate l'histoire des Tirinthiens, un peuple excessivement enclin à la joie et à la gaieté, au point de ne plus être capable de sérieux. Cette légèreté affectait tous les aspects de leur vie, rendant impossibles les discussions sérieuses ou les décisions importantes. Pour remédier à cette situation, ils consultèrent l'Oracle de Delphes, qui leur conseilla de sacrifier un taureau à Neptune sans rire. Malgré leurs efforts pour rester sérieux, la présence d'un enfant qui fit une remarque moqueuse fit échouer le sacrifice, et les Tirinthiens ne retrouvèrent pas leur sérieux. Le second conte raconte l'histoire d'un cadis nommé Roufbehani, connu pour ses qualités de juge. Un homme vint lui demander justice contre un ami qui avait emprunté de l'argent pour acheter une esclave mais ne l'avait pas remboursé. Le cadis, respectant la loi, exigea des témoins ou un serment. L'accusateur, désespéré, pleura et se jeta par terre. Le cadis, voulant examiner la cause, fit approcher l'accusé et écouta son récit. L'accusé expliqua qu'il avait prêté l'argent à son ami pour acheter une esclave, mais que celui-ci ne l'avait pas remboursé. Le cadis utilisa une ruse en demandant à l'accusé de se rendre auprès d'un arbre pour témoigner, révélant ainsi la culpabilité de l'accusé qui ne connaissait pas l'arbre. Le troisième conte est narré par Abdoul Dyebbar et concerne Mouhamed, fils de Humeïr. Un jour, un serpent demanda à Mouhamed de le sauver d'un ennemi. Mouhamed accepta et cacha le serpent dans son estomac. Plus tard, un ange nommé Marouf sauva Mouhamed en lui donnant une substance qui tua le serpent. L'ange révéla qu'il avait été envoyé par les habitants du ciel pour aider Mouhamed, soulignant l'ingratitude du serpent.
Provenance
Langue et genre
Langue: FrançaisVers et prose: ProseType d'écrit journalistique: Fiction en proseCourrier des lecteurs: NonGenre littéraire: ConteAutres relations, titre dans la table des matières
Titre d'après la table:
Contes,
Remarques et validité
Mentions dans d'autres contenus
Aucune mention.