Personne

Libraire, éditeur et auteur – Natif de Saintes. Monté à Paris, il occupe d'abord un poste important au ministère de la Guerre puis, sans emploi, s'associe le 2 mai 1809 avec le libraire Pierre Blanchard (1772-1856, avec qui il a déjà écrit une pièce de théâtre en 1803) sous la raison "P. Blanchard et compagnie" puis, à partir du 30 nov. 1811, sous la raison "P. Blanchard et A. Eymery". L'association est dissoute officiellement le 4 mai 1812 et les deux associés se répartissent les locaux, A. Eymery conservant l'adresse du 30, rue Mazarine. Breveté libraire le 1er oct. 1812 (brevet renouvelé le 15 mars 1817). En faillite en fév. 1819. Ouvre une maison succursale à Bruxelles en 1824 ou peu avant ; cette maison est tenue à partir de 1825 par Pierre-Denis-Charles Fruger (breveté libraire le 29 mai 1827) et André-Georges Brunet (breveté libraire le 1er mars 1825), à qui A. Eymery vend son affaire en 1827. P.-D.-C. Fruger et A.-G. Brunet lui succèdent sous la raison "(A.) Eymery, Fruger et compagnie" jusqu'en 1830 puis sous leurs seuls noms jusqu'en 1841. Auteur à partir de 1801 de pièces de théâtre et, à partir de 1830, une fois retiré de la librairie, sous plusieurs pseudonymes, de nombreux ouvrages d'édification pour la jeunesse. Directeur de collection de la "Bibliothèque d'éducation" lancée en 1834 par sa fille Désirée Eymery, libraire en activité de 1834 à 1844 au 15, quai Voltaire. Décédé le 1er mai 1854 à Neuilly-sur-Seine – Aurait également utilisé le pseudonyme René de Mont-Louis, qui se trouve être celui de Charles Farine (1818-1883).