Personne

Éditeur et marchand de musique ; violoniste – Fils d'un laboureur de Saint-Quentin (Aisne). Frère puîné du compositeur et violoniste Simon Leduc (1742-1777). Violoniste, maître de violon, il se lance dans l'édition musicale en mars 1775. Gendre (1776) de l'éditeur de musique parisien Henry. Rachète en 1782-1783 le fonds de l'éditeur de musique parisien Preudhomme puis en déc. 1784 celui de Louis-Balthazar de La Chevardière, à qui il succède. Fait aussi le commerce des instruments de musique. En faillite en mars 1804, il se serait alors installé temporairement à Hambourg. Reprend son activité à Paris dans le courant de 1808. Publie plusieurs périodiques musicaux. Se retire en 1811. On le retrouve, à partir de nov. 1819, rentier puis professeur de musique à Bordeaux, où il meurt dans la misère en oct. 1826 – D'août 1808 à fév. 1811, travaille en association avec son fils (Pierre-) Jean-Jacques Leduc (1792-1855) sous la raison : P. et J.-J. Leduc.