Personne

Imprimeur-libraire ; imprimeur de S. M. la Reine, de S. A. S. monseigneur le duc de Bourbon ; de S. A. S. monseigneur le prince de Condé ; de monseigneur l'archevêque [de Paris] ; de la faculté de théologie ; de monseigneur l'évêque de Fréjus (1779) ; de S. A. E. monseigneur le cardinal de Rohan ; du premier tribunal criminel [du département de Paris] (1791-1792) ; de M. l'évêque métropolitain (1791-1793) – Fils de l'imprimeur-libraire parisien Claude-François Simon et gendre du libraire Jacques II Estienne. Reçu libraire le 13 juin 1766. Succède comme imprimeur à sa mère, veuve de Claude-François Simon, le 14 avril 1772. Membre de la 1re assemblée électorale de Paris, réunie à partir d'oct. 1790 (dit alors âgé de 49 ans), plusieurs fois président de bureau électoral. Membre de la 2e assemblée, réunie à partir de mai-juin 1791 (dit alors âgé de 50 ans), encore président du 3e bureau électoral en oct. 1791 et commissaire de l'assemblée en mai 1792. Volontaire de la 1re compagnie du bataillon de la garde nationale de Saint-Étienne-du-Mont. Encore en activité en 1793. Se retire avant l'an VI (1797-1798) – A travaillé en association avec sa mère, veuve de Claude-François Simon, jusqu'en 1772. À l'été 1792, pour raison de santé, il s'associe son voisin François I Belin comme imprimeur du premier tribunal criminel de Paris, charge que cette juridiction leur retire peu après.