Personne

Imprimeur-libraire – Fils du libraire Nicolas Deville. Reçu maître en 1733. Frère et associé de Roch et Jean Deville, nés respectivement en 1708 et 1709, sous la raison : Frères Deville. Après la faillite de janv. 1748 et le départ de Roch pour Madrid, la raison Frères Deville ne semble plus être utilisée, mais Pierre reste associé à son frère aîné Jean jusque vers 1758. Travaille ensuite comme prote d'imprimerie chez Pierre III Valfray, où il est encore en déc. 1763 (rapport de l'inspecteur de la librairie à Lyon, Bourgelat) – Auteur en 1753 d'une dédicace au cardinal de Tencin, archevêque de Lyon. En correspondance, ainsi que son frère Roch, avec les lettrés espagnols, et notamment avec Gregorio Mayans y Siscar entre sept. 1747 et mai 1755 au moins ; lui écrit en 1748 avoir abandonné l'imprimerie depuis plusieurs années pour se consacrer à l'étude du grec et aux humanités ; obtient de Mayans une lettre de recommandation pour entrer au service de Nicolás de Carvajal, frère d'un secrétaire d'État espagnol, mais ne semble pas avoir donné suite (1755).