René Boyvin (1525?-1626?)

Données de base

Type de notice: PersonneNom et dates: René Boyvin (1525?-1626?)Lieu de naissance: Angers (Maine-et-Loire)Bibliothèque nationale de France: Notice no 14535700, https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14535700bISNI: Notice no 0000000123075337, https://isni.org/isni/0000000123075337Source: Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France

Relations

Remarques et validité

Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France:
Graveur – considéré comme un des artistes les plus importants dans la diffusion de l'esthétique de l'École de Fontainebleau – Il a principalement gravé d'après des dessins de Rosso Fiorentino, de Léonard Thiry et de Luca Penni dont il employa brièvement le fils, Laurent, comme apprenti – Son monogramme est constitué d'un B et d'un R superposés, et il lui arrive de signer de son nom en le latinisant, Renatus B. ou Renatus Boyvinus – Originaire d'Angers, il a peut-être débuté sa carrière à la Monnaie de cette ville avant de venir s'installer à Paris. De 1547 à 1551 environ, il travaille dans l'atelier de Pierre Milan (C. Grodecki), puis il s'établit à son propre compte. Il est engagé en 1553, pour achever deux estampes commencées par Milan, La Nymphe de Fontainebleau et Clélie (Metman et Levron) – Sa période d'activité se déroule entre environ 1545 et les années 1580. Aucune estampe n'est datée entre 1569 (il est arrêté en tant que protestant et libéré peu après ; à cette date, il habite rue Jean de Beauvais) et 1575. Sa dernière œuvre datée, un portrait de Henri II, a été exécutée en 1580. Selon Adhémar et Levron, il aurait toutefois continué de graver après cette date. – Ses dates de vie et de mort sont sujettes à caution. Il est dit âgé de plus de cent ans en 1626, ce qui a conduit les historiens à placer sa naissance en 1525. Une autre tradition rapporte qu'il serait mort à Rome en 1598 – Il est difficile de distinguer l'œuvre de Boyvin de celle de son maître, Pierre Milan. De nombreuses estampes non signées sont ainsi attribuées tantôt à l'un tantôt à l'autre ou encore à l'atelier de Boyvin. Robert-Dumesnil lui donne 236 gravures, l'IFF 237 ; Levron lui en attribue 159 avec certitude et 136 réalisées par lui ou son atelier. Enfin A. Hurt considère que seules 134 estampes sont de Boyvin, et 100 de l'atelier.


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