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153
Page de début dans la numérisation
650
Page de fin
160
Page de fin dans la numérisation
657
Incipit
LA PEINTURE, poëme, par M. Baillet, Baron de S. Julien. A Amsterdam ; & se
Texte
LA PEINTURE , poëme , par M. Baillet ,
Baron de S. Julien. A Amfterdam ; & fe
trouve à Paris , chez Quillau , rue S. Jacques
, & chez Jombert , rue Dauphine.
Ce court poëme qui n'a guere plus de
deux cens vers , contient moins les préceptes
que les louanges de l'art qu'il célebre
: il nous paroît l'ouvrage d'un Auteur
qui joint au goût de la Peinture , le talent
de la Poéfie.
Quelques tirades que nous allons citer ,
le prouveront mieux que nos difcours .
Otoi , dont la beauté fit mon premier amour ,
Peinture , que j'aimai , dès que je vis le jour .....
Viens , dévoile à mes fens tes auguftes myfteres,,
Dirige tes crayons dans mes mains téméraires,
Allume dans mon fein ces tranſports créateurs
Des refforts du génie inftrumens & moteurs ,
Ce feu noble & facré , cet orgueil de notre être
Où l'homme égal aux Dieux , ſemble ſe reconnoître
,
Ce don qu'aucun effort ne fçauroit obtenir ,
Et qu'il faut éprouver pour te bien définir.
Fuyez. N'efpérez rien de vos foins téméraires,
Gy
154 MERCURE DE FRANCE.
Artifans fans génie , ouvriers mercenaires ,
Qui dans ce champ de gloire , attirés par la faim ,
Envifagez pour but non l'honneur , mais le gain.
Allez , portez ailleurs cette vile induſtrie :
Ivres du fol efpoir dont votre ame eft nourrie ;
Il faut , pour le remplir , battre un autre fentier :
La peinture eft un art , & non pas un métier.
A l'occafion des Peintres d'animaux.
voici un morceau philofophique , où la
brute doit remercier le Poëte de la fupériorité
qu'il femble lui donner fur l'homme
, & qu'elle mérite peut- être à certains
égards.
Quel bras de Prométhée , oſant ravir la flâme ,
A l'inftin&t de la brute ajoute encore une ame ?
Nous fait voir des forêts les hôtes tous égaux ,
De l'homme fier & vain , plus fuperbes rivaux.
Plus courageux , plus fiers , plus foumis , plus dociles
,
Plus juftes , plus prudens , plus chaftes , plus tranquiles
,
Plus fobres , plus actifs , aux travaux plus conftans,
Plus fideles amis , plus fideles amans ;
Rois de cet Univers , fi la fourbe & l'adreſſe ,
L'artifice toujours appui de la foibleffe ,
Et les pieges couverts à la force tendus ,
N'étoient pas des humains les premieres vertus.
DECEMBRE 1755. ISS
La peinture d'Hiftoire me paroît bien
peinte dans le morceau fuivant..
Où m'as-tu tranfporté , Déeffe enchantereffe :
Quel nouveau feu dans moi fait paffer fon ivreffe !
Quel jour plus lumineux a frappé mes regards ,
Quels chefs-d'oeuvres vivans naiffent de toutes
parts !
C'étoit donc peu pour toi , féduifante peinture ,
De tromper par ton art , l'art même & la nature ;
Cet art vouloit un but & des projets plus hauts ,
De plus nobles fuccès pour tes nobles travaux .
Pour couronner ta gloire , ainfi que ton ouvrage ,
Dans le fond de nos coeurs , il fe fraye un paffage ,
Y réveille à la fois la pitié , la terreur ,
L'amour , l'ambition , la haine & la fureur ,
Toutes nos paffions , ces idoles fi cheres ,
De l'ame des humains , tyrans trop volontaires.
Le morceau de la haine des fils de Jocafte
eft encore un des mieux frappés . Il
termine le Poëme , & nous finirons par
lui ce précis.
C'eft un fecret penchant que nous éprouvons tous ,
Il naît , fe fortifie , & ne meurt qu'avec nous ,
Nous aimons par inftinct ceux qui nous firent
naître ,
Et.croyons tout devoir à qui nous devons l'être.
Notre coeur généreux , plein de ces fentimens ,
G vj
156 MERCURE DE FRANCE.
Aime à multiplier ces tendres mouvemens .
Les neveux , les amis , les parens de nos Peres
Partagent avec eux ces refpects volontaires ;
Chacun d'eux les reçoit & les rend à ſon tour ,
Et les dégrés du fang font des dégrés d'amour.
Mais quand l'indépendance amenant la difcorde !
Des Peres & des Fils a troublé la concorde ,
Ou qu'un vil intérêt , deftructeur des maifons ,
Dans nos coeurs à longs traits répandant fes poi
fons ,
Une fois a rompu ce lien invincible ,
Plus le fang nous unit , plus la haine eft terrible.
Thebe en vit autrefois un exemple fameux.
Deux freres , nés d'un fang profcrit , inceftueux ,
Surpaffant en fureur les crimes de leur race ,
Comblerent dans fes murs leur fratricide audace.
Tous deux las de verfer le fang de leurs fujets ,
De s'habhorrer toujours , fans fe venger jamais ,.
Et de commettre au fort leur rage impatiente ,
Choifirent dans leur bras une route moins lente.
L'un vers l'autre avec joye , on les vit s'avancer ,
Se mefurer , fe joindre , ainfi que fe percer ,
Tomber , & ranimant leur facrilege envie ,
Poursuivre en fon rival les reftes de ſa vie ;
Et contens de la perdre en pouvant la ravir ,
Se rapprocher tous deux , s'égorger & mourir.
A ces freres éteints , par leur haine célebres ,
Thebes fit décerner tous les honneurs funebres ;
Et l'on réunit morts , fur un même bucher ,
DECEMBRE. 1755. 157
Ceux , que vivans , le fang n'avoit pu rapprocher.
O prodige ! à l'inftant la flamme divifée
Se fépare fur eux , ardente & courroucée :
A travers l'épaiffeur de fes globes brúlans.
On croit voir dans les airs leurs ſpectres menaçans
Sindigner , en mourant , d'un foin qui les honore ;
Et dans ces coeurs glacés la haine vit encore.
On a joint à ce Poëme un écrit en profe,
qui a pour titre , Caracteres des Peintres
François actuellement vivans , nouvelle.
édition. Il eft du même Auteur , & mérite
d'être lu.
LA MORT DE SÉJAN , Tragédie en vers.
qui n'a pas été jouée , précédée de deux
Epîtres en vers , Prix 30 fols. A Berlin ;.
& fe vend à Paris chez Duchefne , rue faint
Jacques.
C'eft un coup d'effai qui mérite d'autant
plus d'indulgence que l'auteur n'a que
vingt-deux ans.
NOUVELLE MÉTHODE pour apprendre
la Langue Latine par un fyftême fi facile
qu'il eft à la portée d'un enfant de cinq à
fix ans qui fçait lire : & fi prompt qu'on y
fait plus de progrès en deux ou trois années
qu'en huit ou dix , en fuivant la
158 MERCURE DE FRANCE.
route ordinaire , par M. de Launay , Auteur
de la nouvelle Méthode pour apprendre
à lire . Celle- ci eft propofée par ſoufcription
en quatre volumes in So. A Paris,
chez la veuve Robinot , quai des Grands
Auguftins , & chez Babuty fils , même
qual , 1755.
L'Auteur nous affure que par cet ouvrage
, tout fujet capable d'application depuis
cinq ans jufqu'à foixante , après un mois
ou deux d'inftruction , peut apprendre
feul & fans maître , à expliquer les Auteurs
latins les plus difficiles , & à rendre
raifon de toutes les regles de la Grammaire
& de la maniere la plus commode
& la plus aifée , fans aucun effort d'imagination
ni de mémoire . Ce fyftême eft
général , & peut s'appliquer à toutes les
langues. Le prix en feuilles fera pour les
Soufcripteurs de douze livres , dont fix
feront payées en foufcrivant; La foufcription
aura lieu jufqu'au mois de Février
prochain 1756 ; paffé ce tems , le prix fera
de dix-huit livres. Le premier volume
paroîtra au commencement de Février
& les trois autres de mois en mois.
PRINCIPES GENERAUX & raifonnés
de la Grammaire Françoife , avec
des obfervations fur l'orthographe , les
DECEMBRE 1755. 159
accents , la ponctuation , & la prononcia--
tion ; & un abrégé de regles de la verfification
françoife , dédiés à Mgr . le Duc de
Chartres , par M. Reftaut , Avocat au Parlement
& aux Confeils du Roi . Septieme
édition revue & corrigée par l'Auteur.
A Paris , chez la veuve Lottin , J. H. Buttard
, rue S. Jacques ; & chez Defaint &
Saillant , rue S. Jean de Beauvais . 1755 .
Cet ouvrage eft un des meilleurs qu'on
ait faits fur notre langue. Les nombreuſes
éditions qui en ont été données , le louent
beaucoup plus que tout le bien que nous
pourrions en dire. La feptieme que nous
annonçons , met le comble à l'éloge . La
même Grammaire fe trouve à Poitiers ,
chez J. Felix Faulcon Imprimeur du
Clergé.
OBSERVATIONS critiques & politiques
fur le commerce maritime , dans
lefquelles on difcute quelques points felatifs
à l'induftrie & au commerce des Colonies
Françoifes , un volume in- 12 , petit
format , imprimé à Amfterdam ; & fe trouve
à Paris , chez Jombert , rue Dauphine.
1755.
Il paroîtra vers la fin de Janvier prochain
une carte en quatre feuilles , inti160
MERCURE DE FRANCE .
tulée Canada , Louisiane , & Terres Angloifes.
On peut attendre de M. d'Anville
qui a compofé cette carte , l'exactitude &
l'abondance de détail qui caractériſent ſes
ouvrages.
Baron de S. Julien. A Amfterdam ; & fe
trouve à Paris , chez Quillau , rue S. Jacques
, & chez Jombert , rue Dauphine.
Ce court poëme qui n'a guere plus de
deux cens vers , contient moins les préceptes
que les louanges de l'art qu'il célebre
: il nous paroît l'ouvrage d'un Auteur
qui joint au goût de la Peinture , le talent
de la Poéfie.
Quelques tirades que nous allons citer ,
le prouveront mieux que nos difcours .
Otoi , dont la beauté fit mon premier amour ,
Peinture , que j'aimai , dès que je vis le jour .....
Viens , dévoile à mes fens tes auguftes myfteres,,
Dirige tes crayons dans mes mains téméraires,
Allume dans mon fein ces tranſports créateurs
Des refforts du génie inftrumens & moteurs ,
Ce feu noble & facré , cet orgueil de notre être
Où l'homme égal aux Dieux , ſemble ſe reconnoître
,
Ce don qu'aucun effort ne fçauroit obtenir ,
Et qu'il faut éprouver pour te bien définir.
Fuyez. N'efpérez rien de vos foins téméraires,
Gy
154 MERCURE DE FRANCE.
Artifans fans génie , ouvriers mercenaires ,
Qui dans ce champ de gloire , attirés par la faim ,
Envifagez pour but non l'honneur , mais le gain.
Allez , portez ailleurs cette vile induſtrie :
Ivres du fol efpoir dont votre ame eft nourrie ;
Il faut , pour le remplir , battre un autre fentier :
La peinture eft un art , & non pas un métier.
A l'occafion des Peintres d'animaux.
voici un morceau philofophique , où la
brute doit remercier le Poëte de la fupériorité
qu'il femble lui donner fur l'homme
, & qu'elle mérite peut- être à certains
égards.
Quel bras de Prométhée , oſant ravir la flâme ,
A l'inftin&t de la brute ajoute encore une ame ?
Nous fait voir des forêts les hôtes tous égaux ,
De l'homme fier & vain , plus fuperbes rivaux.
Plus courageux , plus fiers , plus foumis , plus dociles
,
Plus juftes , plus prudens , plus chaftes , plus tranquiles
,
Plus fobres , plus actifs , aux travaux plus conftans,
Plus fideles amis , plus fideles amans ;
Rois de cet Univers , fi la fourbe & l'adreſſe ,
L'artifice toujours appui de la foibleffe ,
Et les pieges couverts à la force tendus ,
N'étoient pas des humains les premieres vertus.
DECEMBRE 1755. ISS
La peinture d'Hiftoire me paroît bien
peinte dans le morceau fuivant..
Où m'as-tu tranfporté , Déeffe enchantereffe :
Quel nouveau feu dans moi fait paffer fon ivreffe !
Quel jour plus lumineux a frappé mes regards ,
Quels chefs-d'oeuvres vivans naiffent de toutes
parts !
C'étoit donc peu pour toi , féduifante peinture ,
De tromper par ton art , l'art même & la nature ;
Cet art vouloit un but & des projets plus hauts ,
De plus nobles fuccès pour tes nobles travaux .
Pour couronner ta gloire , ainfi que ton ouvrage ,
Dans le fond de nos coeurs , il fe fraye un paffage ,
Y réveille à la fois la pitié , la terreur ,
L'amour , l'ambition , la haine & la fureur ,
Toutes nos paffions , ces idoles fi cheres ,
De l'ame des humains , tyrans trop volontaires.
Le morceau de la haine des fils de Jocafte
eft encore un des mieux frappés . Il
termine le Poëme , & nous finirons par
lui ce précis.
C'eft un fecret penchant que nous éprouvons tous ,
Il naît , fe fortifie , & ne meurt qu'avec nous ,
Nous aimons par inftinct ceux qui nous firent
naître ,
Et.croyons tout devoir à qui nous devons l'être.
Notre coeur généreux , plein de ces fentimens ,
G vj
156 MERCURE DE FRANCE.
Aime à multiplier ces tendres mouvemens .
Les neveux , les amis , les parens de nos Peres
Partagent avec eux ces refpects volontaires ;
Chacun d'eux les reçoit & les rend à ſon tour ,
Et les dégrés du fang font des dégrés d'amour.
Mais quand l'indépendance amenant la difcorde !
Des Peres & des Fils a troublé la concorde ,
Ou qu'un vil intérêt , deftructeur des maifons ,
Dans nos coeurs à longs traits répandant fes poi
fons ,
Une fois a rompu ce lien invincible ,
Plus le fang nous unit , plus la haine eft terrible.
Thebe en vit autrefois un exemple fameux.
Deux freres , nés d'un fang profcrit , inceftueux ,
Surpaffant en fureur les crimes de leur race ,
Comblerent dans fes murs leur fratricide audace.
Tous deux las de verfer le fang de leurs fujets ,
De s'habhorrer toujours , fans fe venger jamais ,.
Et de commettre au fort leur rage impatiente ,
Choifirent dans leur bras une route moins lente.
L'un vers l'autre avec joye , on les vit s'avancer ,
Se mefurer , fe joindre , ainfi que fe percer ,
Tomber , & ranimant leur facrilege envie ,
Poursuivre en fon rival les reftes de ſa vie ;
Et contens de la perdre en pouvant la ravir ,
Se rapprocher tous deux , s'égorger & mourir.
A ces freres éteints , par leur haine célebres ,
Thebes fit décerner tous les honneurs funebres ;
Et l'on réunit morts , fur un même bucher ,
DECEMBRE. 1755. 157
Ceux , que vivans , le fang n'avoit pu rapprocher.
O prodige ! à l'inftant la flamme divifée
Se fépare fur eux , ardente & courroucée :
A travers l'épaiffeur de fes globes brúlans.
On croit voir dans les airs leurs ſpectres menaçans
Sindigner , en mourant , d'un foin qui les honore ;
Et dans ces coeurs glacés la haine vit encore.
On a joint à ce Poëme un écrit en profe,
qui a pour titre , Caracteres des Peintres
François actuellement vivans , nouvelle.
édition. Il eft du même Auteur , & mérite
d'être lu.
LA MORT DE SÉJAN , Tragédie en vers.
qui n'a pas été jouée , précédée de deux
Epîtres en vers , Prix 30 fols. A Berlin ;.
& fe vend à Paris chez Duchefne , rue faint
Jacques.
C'eft un coup d'effai qui mérite d'autant
plus d'indulgence que l'auteur n'a que
vingt-deux ans.
NOUVELLE MÉTHODE pour apprendre
la Langue Latine par un fyftême fi facile
qu'il eft à la portée d'un enfant de cinq à
fix ans qui fçait lire : & fi prompt qu'on y
fait plus de progrès en deux ou trois années
qu'en huit ou dix , en fuivant la
158 MERCURE DE FRANCE.
route ordinaire , par M. de Launay , Auteur
de la nouvelle Méthode pour apprendre
à lire . Celle- ci eft propofée par ſoufcription
en quatre volumes in So. A Paris,
chez la veuve Robinot , quai des Grands
Auguftins , & chez Babuty fils , même
qual , 1755.
L'Auteur nous affure que par cet ouvrage
, tout fujet capable d'application depuis
cinq ans jufqu'à foixante , après un mois
ou deux d'inftruction , peut apprendre
feul & fans maître , à expliquer les Auteurs
latins les plus difficiles , & à rendre
raifon de toutes les regles de la Grammaire
& de la maniere la plus commode
& la plus aifée , fans aucun effort d'imagination
ni de mémoire . Ce fyftême eft
général , & peut s'appliquer à toutes les
langues. Le prix en feuilles fera pour les
Soufcripteurs de douze livres , dont fix
feront payées en foufcrivant; La foufcription
aura lieu jufqu'au mois de Février
prochain 1756 ; paffé ce tems , le prix fera
de dix-huit livres. Le premier volume
paroîtra au commencement de Février
& les trois autres de mois en mois.
PRINCIPES GENERAUX & raifonnés
de la Grammaire Françoife , avec
des obfervations fur l'orthographe , les
DECEMBRE 1755. 159
accents , la ponctuation , & la prononcia--
tion ; & un abrégé de regles de la verfification
françoife , dédiés à Mgr . le Duc de
Chartres , par M. Reftaut , Avocat au Parlement
& aux Confeils du Roi . Septieme
édition revue & corrigée par l'Auteur.
A Paris , chez la veuve Lottin , J. H. Buttard
, rue S. Jacques ; & chez Defaint &
Saillant , rue S. Jean de Beauvais . 1755 .
Cet ouvrage eft un des meilleurs qu'on
ait faits fur notre langue. Les nombreuſes
éditions qui en ont été données , le louent
beaucoup plus que tout le bien que nous
pourrions en dire. La feptieme que nous
annonçons , met le comble à l'éloge . La
même Grammaire fe trouve à Poitiers ,
chez J. Felix Faulcon Imprimeur du
Clergé.
OBSERVATIONS critiques & politiques
fur le commerce maritime , dans
lefquelles on difcute quelques points felatifs
à l'induftrie & au commerce des Colonies
Françoifes , un volume in- 12 , petit
format , imprimé à Amfterdam ; & fe trouve
à Paris , chez Jombert , rue Dauphine.
1755.
Il paroîtra vers la fin de Janvier prochain
une carte en quatre feuilles , inti160
MERCURE DE FRANCE .
tulée Canada , Louisiane , & Terres Angloifes.
On peut attendre de M. d'Anville
qui a compofé cette carte , l'exactitude &
l'abondance de détail qui caractériſent ſes
ouvrages.
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Domaine
Concerne une oeuvre