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Fait partie d'une section
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124
Page de début dans la numérisation
379
Page de fin
129
Page de fin dans la numérisation
384
Incipit
LA CHIMIE MÉDICINALE que nous avons annoncée en Octobre, est, comme
Texte
LA CHIMIE MÉDICINALE que nous
avons annoncée en Octobre , eft , comme
nous l'avons dit , à la portée & à l'ufage
de tout le monde : nous devons ajouter à
l'avantage de ce livre , qu'on le lit avec
plaifir , non feulement parce qu'il eft écrit
avec une grande clarté & correctement
mais auffi parce qu'il eft rempli de différentes
réflexions fur les erreurs du public
envers les Médecins , & fur celles des Médecins
envers le public ; erreurs que M.
Malouin ne releve qu'en bonne intention ,
par zéle pour l'amour des hommes en général
, & pour l'honneur de fa profeffion
en particulier. On ne trouvera pas mauvais
, dit-il , tome 1 , page 6 » , que j'aye
NOVEMBRE . 1755 125
» effayé ici de détruire un préjugé fi pré-
" judiciable au bien public , & à l'art que
j'exerce. Il est du devoir d'un citoyen de
ן כ
faire tous les efforts pour arracher les
» hommes à une prévention qui expofe
» fouvent leur vie , en les privant des fe-
» cours que la fcience & le travail des
» Médecins pourroient leur donner. Com-
» bien d'hommes ont été dans tous les
» tems , & font encore tous les jours les
» victimes de ces préjugés ! &c.
Notre Auteur combat de même ce qui
pourroit être préjudiciable au public
dans les Médecins. » Les Médecins de ca-
» binet , lorsqu'ils ne joignent pas à la
" théorie une grande expérience , font ,
dit - il , page 233 , » fujets à nier ce dont
» ils ne voyent pas la caufe , parce qu'ils
» veulent ordinairement foumettre tout
» dans leur art à leur raifonnement. C'eft
» ce qui fait des incrédules ; car il y a des
☛ incrédules en Médecine parmi les Méde-
» cins même . Rien n'eft fi dangereux pour
» fa vie, que d'avoir confiance en ces Méde-
» cins qui n'en ont pas eux - mêmes en leur
art . Ils font accoutumés à traiter auffi lége-
» rement la vie des hommes, qu'ils ont cou-
" tume de badiner fur l'art de la conferver.
» C'eft abufer de la confiance , que de
»faire une profeffion publique , à laquelle
Fiij
126 MERCURE DE FRANCE.
on ne croit pas foi -même. Un homme
» qui fait un métier auquel il n'a pas de
» croyance , ne travaille pas de bonne foi ,
» n'eft pas un honnête homme : de même
» ceux qui pratiquent la Médecine , & n'y
croyent point , font des hommes fans
foi , indignes de la confiance de leurs
» concitoyens , & plus méprifables que les
» Charlatans même , qui communément
» croyent à leurs remedes.
Il y a peu de livres de fcience qui
ayent eu autant de cours que cette Chimie
médicinale. La précedente édition en
a été épuifée fort promptement , & on a
long - tems defiré celle- ci qui eft d'un tiers
plus confidérable. Les objets y font fi utiles
& fi abondans , que nous donnerons
pour en faire l'extrait un nouvel article
dans le Mercure fuivant.
DISSERTATIONS fur les effets que
produit le taux de l'intérêt de l'argent
fur le commerce & l'agriculture , qui a
remporté le prix , au jugement de l'Académie
des Sciences , Belles- Lettres & Arts
d'Amiens en 1755 ; par M. Chicquor Blervache
, de Reims. Sic vos non vobis mellificatis
apes. A Amiens , chez la veuve Godard
; & fe vend à Paris , chez Ganeau
rue S. Severin ; Chaubert, quai des Auguft.
>
NOVEMBRE. 1755 .
127
& Lambert , rue de la Comédie Françoife.
ESSAI fur les colonies Françoifes , ou
difcours politiques fur la nature du gouvernement
, de la population & du commerce
de S. D. Se vend à Paris , chez
Lambert , à côté de la Comedie Françoiſe.
MÉMOIRE CRITIQUE fur un des
plus confidérables articles de l'Armorial
général de M. d'Ozier de Serigny , dont
on a rendu compte dans prefque tous les
Ouvrages périodiques , fe trouve chez le
même Libraire.
MÉMOIRES de Mathématique & de
Phyfique , rédigés à l'Obfervatoire de
Marſeille , année 1755 , premiere partie.
Vires acquires eundo . A Avignon , chez la
veuve Girard , Imprimeur & Libraire à la
place Saint Didier . Ces mémoires doivent
former un recueil de pieces détachées &
non un corps d'ouvrage lié. La fin feule
qu'on s'eft propofée , ainfi que l'annonce
d'u- la préface , eft de ne rien publier que
tile , d'inftructif , ou rien au moins qui ne
foit digne d'intéreffer les fçavans . Les aureurs
font trois Jéfuites , dont le plus ancien
& le chef s'eft diftingué dans la place
de Profeffeur royal d'Hydrographie . C'eft
le Pere Pezenas , très-connu par plufieurs
Ouvrages généralement eftimés des vrais
Fiv
128 MERCURE DE FRANCE.
connoiffeurs , & qui ont mérité en particulier
l'approbation de l'Académie royale
des Sciences.
TRAITÉ des animaux , où après avoir
fait des obfervations critiques fur le fentiment
de Descartes , & fur celui de M. de
Buffon , on entreprend d'expliquer leurs
principales Facultés ; par Monfieur l'Abbé
de Condillac de l'Académie royale de Berlin.
On a joint à cet ouvrage un extrait
raifonné du traité des fenfations. A Amfterdam
, & fe vend à Paris , chez Debure
l'aîné , quai des Auguftins ; & Jombert ,
rue Dauphine. 1755. 1 vol. in- 12 .
MÉMOIRES de l'Académie des Belles-
Lettres de Caën , fe vendent à Caën , chez
Jaques Manoury , Libraire de l'Académie ,
grande rue S. Étienne ; & fe trouvent à
Paris , chez Didot , quai des Auguſtins , à
la Bible d'or. 1754. Če recueil mérite que
nous en, parlions une autrefois plus au
long.
LA VIE du Chancelier François Bacon ,
traduite de l'Anglois , 1 vol . in - 12 . Analyfe
de la Philofophie du Chancelier François
Bacon , 2 vol . in - 12 . A Amfterdam , chez
Arkstée & Merkus , & fe trouve chez
Deffaint & Saillant , rue S. Jean de BeauNOVEMBRE.
1755. 129
vais & Prault fils aîné , quay de Conty.
Cet ouvrage exige au moins un précis.
Nous le donnerons le plutôt qu'il nous
fera poffible.
INDICULUS UNIVERSALIS, ou l'Univers
en abrégé , du P. S. Pomey de la Compagnie
de Jefus , nouvelle édition , corrigée ,
augmentée & mife dans un nouvel ordre
par M. l'abbé Dinouart. A Paris , chez
J. Barbou , rue S. Jacques , aux Cicognes,
1755.
PHYSIQUE des corps animés in- 1 2. 1 vol.
A Paris, chez Aug. Martin Lottin, rue faint
Jacques, au Coq.
TRAITÉ d'Horlogerie contenant tout ce
qui eft néceffaire pour bien connoître &
pour régler les pendules & les montres ; la
defcription des pieces d'Horlogerie les
plus utiles & les plus nouvelles ; des pendules
à répétition , à une roue , à équation
; des échappemens , & c. par M. le
Paute , Horloger du Roi , au Luxembourg:
chez Chardon pere & fils , rue S. Jacques.
Cet article eft déja fi plein que nous
fommes obligés , roalgré nous de remettre
au prochain Mercure les autres annonces ,
indications & précis de livres .
avons annoncée en Octobre , eft , comme
nous l'avons dit , à la portée & à l'ufage
de tout le monde : nous devons ajouter à
l'avantage de ce livre , qu'on le lit avec
plaifir , non feulement parce qu'il eft écrit
avec une grande clarté & correctement
mais auffi parce qu'il eft rempli de différentes
réflexions fur les erreurs du public
envers les Médecins , & fur celles des Médecins
envers le public ; erreurs que M.
Malouin ne releve qu'en bonne intention ,
par zéle pour l'amour des hommes en général
, & pour l'honneur de fa profeffion
en particulier. On ne trouvera pas mauvais
, dit-il , tome 1 , page 6 » , que j'aye
NOVEMBRE . 1755 125
» effayé ici de détruire un préjugé fi pré-
" judiciable au bien public , & à l'art que
j'exerce. Il est du devoir d'un citoyen de
ן כ
faire tous les efforts pour arracher les
» hommes à une prévention qui expofe
» fouvent leur vie , en les privant des fe-
» cours que la fcience & le travail des
» Médecins pourroient leur donner. Com-
» bien d'hommes ont été dans tous les
» tems , & font encore tous les jours les
» victimes de ces préjugés ! &c.
Notre Auteur combat de même ce qui
pourroit être préjudiciable au public
dans les Médecins. » Les Médecins de ca-
» binet , lorsqu'ils ne joignent pas à la
" théorie une grande expérience , font ,
dit - il , page 233 , » fujets à nier ce dont
» ils ne voyent pas la caufe , parce qu'ils
» veulent ordinairement foumettre tout
» dans leur art à leur raifonnement. C'eft
» ce qui fait des incrédules ; car il y a des
☛ incrédules en Médecine parmi les Méde-
» cins même . Rien n'eft fi dangereux pour
» fa vie, que d'avoir confiance en ces Méde-
» cins qui n'en ont pas eux - mêmes en leur
art . Ils font accoutumés à traiter auffi lége-
» rement la vie des hommes, qu'ils ont cou-
" tume de badiner fur l'art de la conferver.
» C'eft abufer de la confiance , que de
»faire une profeffion publique , à laquelle
Fiij
126 MERCURE DE FRANCE.
on ne croit pas foi -même. Un homme
» qui fait un métier auquel il n'a pas de
» croyance , ne travaille pas de bonne foi ,
» n'eft pas un honnête homme : de même
» ceux qui pratiquent la Médecine , & n'y
croyent point , font des hommes fans
foi , indignes de la confiance de leurs
» concitoyens , & plus méprifables que les
» Charlatans même , qui communément
» croyent à leurs remedes.
Il y a peu de livres de fcience qui
ayent eu autant de cours que cette Chimie
médicinale. La précedente édition en
a été épuifée fort promptement , & on a
long - tems defiré celle- ci qui eft d'un tiers
plus confidérable. Les objets y font fi utiles
& fi abondans , que nous donnerons
pour en faire l'extrait un nouvel article
dans le Mercure fuivant.
DISSERTATIONS fur les effets que
produit le taux de l'intérêt de l'argent
fur le commerce & l'agriculture , qui a
remporté le prix , au jugement de l'Académie
des Sciences , Belles- Lettres & Arts
d'Amiens en 1755 ; par M. Chicquor Blervache
, de Reims. Sic vos non vobis mellificatis
apes. A Amiens , chez la veuve Godard
; & fe vend à Paris , chez Ganeau
rue S. Severin ; Chaubert, quai des Auguft.
>
NOVEMBRE. 1755 .
127
& Lambert , rue de la Comédie Françoife.
ESSAI fur les colonies Françoifes , ou
difcours politiques fur la nature du gouvernement
, de la population & du commerce
de S. D. Se vend à Paris , chez
Lambert , à côté de la Comedie Françoiſe.
MÉMOIRE CRITIQUE fur un des
plus confidérables articles de l'Armorial
général de M. d'Ozier de Serigny , dont
on a rendu compte dans prefque tous les
Ouvrages périodiques , fe trouve chez le
même Libraire.
MÉMOIRES de Mathématique & de
Phyfique , rédigés à l'Obfervatoire de
Marſeille , année 1755 , premiere partie.
Vires acquires eundo . A Avignon , chez la
veuve Girard , Imprimeur & Libraire à la
place Saint Didier . Ces mémoires doivent
former un recueil de pieces détachées &
non un corps d'ouvrage lié. La fin feule
qu'on s'eft propofée , ainfi que l'annonce
d'u- la préface , eft de ne rien publier que
tile , d'inftructif , ou rien au moins qui ne
foit digne d'intéreffer les fçavans . Les aureurs
font trois Jéfuites , dont le plus ancien
& le chef s'eft diftingué dans la place
de Profeffeur royal d'Hydrographie . C'eft
le Pere Pezenas , très-connu par plufieurs
Ouvrages généralement eftimés des vrais
Fiv
128 MERCURE DE FRANCE.
connoiffeurs , & qui ont mérité en particulier
l'approbation de l'Académie royale
des Sciences.
TRAITÉ des animaux , où après avoir
fait des obfervations critiques fur le fentiment
de Descartes , & fur celui de M. de
Buffon , on entreprend d'expliquer leurs
principales Facultés ; par Monfieur l'Abbé
de Condillac de l'Académie royale de Berlin.
On a joint à cet ouvrage un extrait
raifonné du traité des fenfations. A Amfterdam
, & fe vend à Paris , chez Debure
l'aîné , quai des Auguftins ; & Jombert ,
rue Dauphine. 1755. 1 vol. in- 12 .
MÉMOIRES de l'Académie des Belles-
Lettres de Caën , fe vendent à Caën , chez
Jaques Manoury , Libraire de l'Académie ,
grande rue S. Étienne ; & fe trouvent à
Paris , chez Didot , quai des Auguſtins , à
la Bible d'or. 1754. Če recueil mérite que
nous en, parlions une autrefois plus au
long.
LA VIE du Chancelier François Bacon ,
traduite de l'Anglois , 1 vol . in - 12 . Analyfe
de la Philofophie du Chancelier François
Bacon , 2 vol . in - 12 . A Amfterdam , chez
Arkstée & Merkus , & fe trouve chez
Deffaint & Saillant , rue S. Jean de BeauNOVEMBRE.
1755. 129
vais & Prault fils aîné , quay de Conty.
Cet ouvrage exige au moins un précis.
Nous le donnerons le plutôt qu'il nous
fera poffible.
INDICULUS UNIVERSALIS, ou l'Univers
en abrégé , du P. S. Pomey de la Compagnie
de Jefus , nouvelle édition , corrigée ,
augmentée & mife dans un nouvel ordre
par M. l'abbé Dinouart. A Paris , chez
J. Barbou , rue S. Jacques , aux Cicognes,
1755.
PHYSIQUE des corps animés in- 1 2. 1 vol.
A Paris, chez Aug. Martin Lottin, rue faint
Jacques, au Coq.
TRAITÉ d'Horlogerie contenant tout ce
qui eft néceffaire pour bien connoître &
pour régler les pendules & les montres ; la
defcription des pieces d'Horlogerie les
plus utiles & les plus nouvelles ; des pendules
à répétition , à une roue , à équation
; des échappemens , & c. par M. le
Paute , Horloger du Roi , au Luxembourg:
chez Chardon pere & fils , rue S. Jacques.
Cet article eft déja fi plein que nous
fommes obligés , roalgré nous de remettre
au prochain Mercure les autres annonces ,
indications & précis de livres .
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