Titre d'après la table
Histoire Ecclesiastique, &c.
Fait partie d'une livraison
Fait partie d'une section
Page de début
510
Page de début dans la numérisation
107
Page de fin
512
Page de fin dans la numérisation
109
Incipit
HISTOIRE ECCLESIASTIQUE, pour servir de continuation à celle de M. l'Abbé
Texte
ISTOIRE ECCLESIASTIQUE , pour ser
virde continuation à celle de M.PAbbé
Fleury, tome 25. depuis 1568. jusqu'en
1520. A Paris , chez Emeri , Quai des
Augustins , à S. Benoît , &c. in 4. de 685
pages , 1729.
Les derniers Livres de ce 25 vol . renferment
l'Histoire du Pontificat du Pape
Leon X. et ce n'est pas la matiere la moins
bien traitée et la moins curieuse , parce que
l'Auteur y a compris une partie de l'Histoire
de François I. et de celle de Charles
V. on y voit aussi la continuation
du Concile de Latran , l'abolition de la
Pragmatique , l'établissement du Concordat
, les commencemens du Lutheranisme
, & c.
! L'Annexe donnée par le Parlement de
Provence , pour l'exécution des Bulles
de
MARS. 1734. 511
de la Cour de Rome , dans l'étendue de
son ressort , est entre tous les sujets qui
entrent dans l'Histoire du Concile de Latran
, celui qui paroît le plus approfondi
et le mieux travaillé par cet Auteur. C'étoit
, dit- il , un usage observé de temps.
immémorial dans la Province, de ne mettre
aucune Bulle à exécution , sans une
permission du Parlement, qu'on appelloit
ANNEXE. Cet usage avoit été confirmé
dans une Assemblée d'Etat de la Province
, en 1481. et par le Conseil du Païs en
1482. avant l'établissement du Parlement
; ce qui avoit été approuvé depuis
la réunion de la Provence à la Couronnes
les Rois Louis XI. et Louis XII.
par
Il parle de quelques differens survenus
dans l'exercice de cet usage entre la Cour
de Rome et le Parlement , toujours terminez
à l'avantage du Parlement , malgré
les efforts du Promoteur du Concile
de Latran, et les suites de la Requête qu'il
y présenta , laquelle contenoit plusieurs
accusations contre les Officiers du Parle
ment qui avoient montré le plus de fermeté
pour le maintient de ce droit.
On voit ensuite les mesures que prit
François I. pour terminer heureusement
et pour toujours cette grande affaire , en
quoi ce Prince réussit enfin par un Trai-
E iiij
té
51-2 MERCURE DE FRANCE
té qui fut négocié par Louis de Solurs ;
Ambassadeur de France au Concile ,Notre
Auteur assure que le Parlement de Provence
n'avoit point d'autre vûë en soutenant
son ancien droit d'Annexe , que
de maintenir dans toute leur force les libertez
de l'Eglise Gallicane , contre les
prétentions de Julles II. et de Leon X.
virde continuation à celle de M.PAbbé
Fleury, tome 25. depuis 1568. jusqu'en
1520. A Paris , chez Emeri , Quai des
Augustins , à S. Benoît , &c. in 4. de 685
pages , 1729.
Les derniers Livres de ce 25 vol . renferment
l'Histoire du Pontificat du Pape
Leon X. et ce n'est pas la matiere la moins
bien traitée et la moins curieuse , parce que
l'Auteur y a compris une partie de l'Histoire
de François I. et de celle de Charles
V. on y voit aussi la continuation
du Concile de Latran , l'abolition de la
Pragmatique , l'établissement du Concordat
, les commencemens du Lutheranisme
, & c.
! L'Annexe donnée par le Parlement de
Provence , pour l'exécution des Bulles
de
MARS. 1734. 511
de la Cour de Rome , dans l'étendue de
son ressort , est entre tous les sujets qui
entrent dans l'Histoire du Concile de Latran
, celui qui paroît le plus approfondi
et le mieux travaillé par cet Auteur. C'étoit
, dit- il , un usage observé de temps.
immémorial dans la Province, de ne mettre
aucune Bulle à exécution , sans une
permission du Parlement, qu'on appelloit
ANNEXE. Cet usage avoit été confirmé
dans une Assemblée d'Etat de la Province
, en 1481. et par le Conseil du Païs en
1482. avant l'établissement du Parlement
; ce qui avoit été approuvé depuis
la réunion de la Provence à la Couronnes
les Rois Louis XI. et Louis XII.
par
Il parle de quelques differens survenus
dans l'exercice de cet usage entre la Cour
de Rome et le Parlement , toujours terminez
à l'avantage du Parlement , malgré
les efforts du Promoteur du Concile
de Latran, et les suites de la Requête qu'il
y présenta , laquelle contenoit plusieurs
accusations contre les Officiers du Parle
ment qui avoient montré le plus de fermeté
pour le maintient de ce droit.
On voit ensuite les mesures que prit
François I. pour terminer heureusement
et pour toujours cette grande affaire , en
quoi ce Prince réussit enfin par un Trai-
E iiij
té
51-2 MERCURE DE FRANCE
té qui fut négocié par Louis de Solurs ;
Ambassadeur de France au Concile ,Notre
Auteur assure que le Parlement de Provence
n'avoit point d'autre vûë en soutenant
son ancien droit d'Annexe , que
de maintenir dans toute leur force les libertez
de l'Eglise Gallicane , contre les
prétentions de Julles II. et de Leon X.
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux
Domaine