Titre
ADDITION.
Titre d'après la table
Addition, mort de M. Tartarin,
Fait partie d'une livraison
Fait partie d'une section
Page de début
2712
Page de début dans la numérisation
419
Page de fin
2714
Page de fin dans la numérisation
421
Incipit
Nous avons omis, faute d'isntruction, de parler de la mort de M.
Texte
ADDITION.
Ous avons omis , faute d'instrucNtion, de parler de la mortde M.
N. Tartarin, Ecuyer, Bâtonnier des Avocats du Parlement, Conseiller , Secretaire
I. Vol.
du
DECEMBRE. 1732. 2713
du Roy , et Avocat General de la Reine,
arrivée le onze Septembre dernier. L'omission ne sçauroit être mieux reparée
qu'en inserant icy l'Eloge public dont
M. le Premier Président a honoré la mémoire de ce celebre Avocat, le 9 Decembre , à la rentrée du Parlement. On vient
de nous l'envoyer.
M. le Premier Président dans la suite
de son Discours , des plus éloquens, s'addressant aux Avocats, dit: La perte de celui
de vos Conferes, qui après avoir passé par
toutes les épreuves , vient de consommer sa
vie dans les fonctions les plus honorables du
Barrean, excite également nos louanges et nos
regrets une vie laborieuse ; un travail opiniâtre , une application infatigable , `lui
avoient acquis cette force de raisonnement , ce
fond d'érudition qui éclatoit dans tout ce qui
sortoit de ses mains , et donnoit un si grand
prix à ses avis. Attaché par les liaisons les
plus intimes aux Magistrats du premier
Ordre, iljouissoit également de leur amitié,
de leur estime , de leur confiance. Appellé ,
parchoix dans les Conseils des Princes , son
Suffrage y decidoit souvent des affaires les
plus importantes ; et parvenu aux honneurs
qui ne se déferent qu'au mérite et à l'ancienneté des services; il goutoit dans la recherche
et l'approbation du public le plus doux fruit
I. Vol. Tij de
2714 MERCURE DE FRANCE
de ses longs et recommandables travaux.
Tant de distinctions propres à le flater, n'avoient pas été capables de l'éblouir, et l'on ne
vit peut-être jamais plus de sçavoir , avee
plus de deffiance de ses propres lumieres.
M. l'Avocat General Gilbert de Voisins
dit aussi de tres- belles choses , au sujet
de M. Tartarin , dans sa Harangue du
même jour
Ous avons omis , faute d'instrucNtion, de parler de la mortde M.
N. Tartarin, Ecuyer, Bâtonnier des Avocats du Parlement, Conseiller , Secretaire
I. Vol.
du
DECEMBRE. 1732. 2713
du Roy , et Avocat General de la Reine,
arrivée le onze Septembre dernier. L'omission ne sçauroit être mieux reparée
qu'en inserant icy l'Eloge public dont
M. le Premier Président a honoré la mémoire de ce celebre Avocat, le 9 Decembre , à la rentrée du Parlement. On vient
de nous l'envoyer.
M. le Premier Président dans la suite
de son Discours , des plus éloquens, s'addressant aux Avocats, dit: La perte de celui
de vos Conferes, qui après avoir passé par
toutes les épreuves , vient de consommer sa
vie dans les fonctions les plus honorables du
Barrean, excite également nos louanges et nos
regrets une vie laborieuse ; un travail opiniâtre , une application infatigable , `lui
avoient acquis cette force de raisonnement , ce
fond d'érudition qui éclatoit dans tout ce qui
sortoit de ses mains , et donnoit un si grand
prix à ses avis. Attaché par les liaisons les
plus intimes aux Magistrats du premier
Ordre, iljouissoit également de leur amitié,
de leur estime , de leur confiance. Appellé ,
parchoix dans les Conseils des Princes , son
Suffrage y decidoit souvent des affaires les
plus importantes ; et parvenu aux honneurs
qui ne se déferent qu'au mérite et à l'ancienneté des services; il goutoit dans la recherche
et l'approbation du public le plus doux fruit
I. Vol. Tij de
2714 MERCURE DE FRANCE
de ses longs et recommandables travaux.
Tant de distinctions propres à le flater, n'avoient pas été capables de l'éblouir, et l'on ne
vit peut-être jamais plus de sçavoir , avee
plus de deffiance de ses propres lumieres.
M. l'Avocat General Gilbert de Voisins
dit aussi de tres- belles choses , au sujet
de M. Tartarin , dans sa Harangue du
même jour
Langue
Vers et prose
Type d'écrit journalistique
Courrier des lecteurs
Faux