François Porte

Exerce à Paris de façon certaine en oct. 1793. Imprimeur du périodique "Gazette générale de l'Europe" en oct. 1793 sous la raison "F. Porte imprimeur de la Gazette générale de l'Europe" et de son édition du soir "Le Messager du soir, ou Gazette générale de l'Europe" d'oct. 1793 à sept. 1797. Imprimeur, avec Chassaigne, du 5 déc. 1793 au 2 mai 1794 du périodique "Le Messager du soir ou Gazette générale de l'Europe" sous la raison "F. Porte et Chassaigne, imprimeurs de la Gazette générale de l'Europe". Capitaine de la première compagnie de la garde nationale de la section de la Halle-au-Blé en nov. 1794. Signataire en fév. 1795 d'une pétition adressée à la Convention contre le monopole des imprimeries officielles ("Mémoire sur les inconvéniens et les dangers des deux imprimeries de l'Agence des lois et des administrations nationales..."). Arrêté le 24 juin 1796 en tant qu'imprimeur et propriétaire du "Messager du soir" pour avoir imprimé une fausse nouvelle ("défaite en Italie qui n'a jamais eu lieu") et déféré le 26 juin devant le jury d'accusation du département de la Seine. Du 26 au 29 juin 1796, "Le Messager du Soir ou Gazette générale de l'Europe" est imprimé par un " Couriguer, imprimeur ", rédacteur et éditeur par intérim ; peut-être est-ce Marie Couriguer sa femme. Imprime probablement à la même adresse "Le Courrier de l'Europe" en oct.-nov. 1797, sous la raison "Imprimerie du Cour[r]ier de l'Europe".