[Enée portant son père Anchise] : [estampe]

Date : [entre 1772 et 1797]. / En marge : "Nec me labor iste gravabit. // Un des tableaux de la grande Gallerie du Palais Royal" ; à dr. : "A P D R". Pièce cintrée, dans un encadrement rectangulaire" / Ce n'est probablement pas la peinture du Palais Royal qui a servi de modèle au graveur, mais une réduction qui passa à la vente Coypel, le 11 juin 1777 (n° 17) : "Énée sauve son père de l'embrasement de Troye". Ce tableau et les trois suivans sont les petits des grands qui sont au Palais-Royal ["Vénus chez Vulcain, la Colère de Neptune" et la "Mort de Pallas"]. Celui-ci a été gravé par L. Desplaces... Toile ceintrée" / La gravure est en sens inverse de la peinture du Palais-Royal, une des trois qui nous ont été conservées. Elle est aujourd'hui au Musée de Montpellier (Joubin, "Catalogue", 1926, n° 445 ; reproduction dans la "Gazette des Beaux-Arts", 1924, I, p. 209) [information 1951]" / Le Musée de Montpellier en possède une autre : la "Mort de Didon", qui fut gravée par G. Duchange en 1719. La troisième est au Musée de Nantes ; elle représente "Didon apercevant dans le Temple Énée et Achate" (Nicolle et Dacier, "Catalogue", n° 614) [informations 1951]" / Le Musée du Louvre possède plusieurs études faites pour le tableau d'"Énée portant son père Anchise" (n. 2865-2873 du catalogue des dessins par J. Guiffrey et P. Marcel) [information 1951] / Notice chargée à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle / Modifiée 2020-11-06.