La Jeune Corinthienne : [estampe]

Date : [1765]. / Debout, de tr. q. à g., elle orne un vase d'une guirlande de fleurs / Mention du Cabinet Eberts au bas, à g. En marge, de part et d'autre d'un cartouche aux armes : "Dedié à S A R Le Prince Christian // Prince Royal de Dannemarc", par J. H. Eberts / Les deux estampes furent exposées au salon de 1765 (N. 237-238) et annoncées dans "l'Avant-Coureur" des 22 juillet et 23 septembre 1765 (p. 446 et 588) : 3 livres la pièce / Les originaux furent exposés au salon de 1763 (N. 28 et 26) / Le banquier Jean-Henri Eberts, propriétaire du tableau de Vien, la "Vertueuse Athénienne", est le futur inventeur du meuble dit "athénienne" qui est une adaptation du trépied antique à divers usages domestiques (voir "l'Avant-Coureur" du 27 septembre 1773). C'est précisément le tableau de Vien reproduit par Flipart qui a fourni à Eberts l'idée et le nom de ce nouveau meuble (Émile Dqcier, "En marge du" "Monument du costume" : "L'Athénienne et son inventeur", dans le "Bulletin de l'histoire de l'Art français", 1931, p. 176-177, reprod. de la gravure de Flipart). On sait que J.-H. Eberts est également le promoteur du "Monument du costume" / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.