Type de notice
Type de document
Titre
[Madame Favart, en paysanne, dans le rôle de Bastienne] : [estampe]
Mention de responsabilité
Peint par C. Vanloo / Gravé par J. Daullé gr. du Roi 1754
Édition, état
[Pl. terminée, État décrit dans l'Inventaire du fonds français, XVIIIe s.]
Adresse
Se vend chez Daullé G.r du Roi rue du Platre S.t Jacques dans la maison neuve à côté du College
Date de publication ou de création
1754
Description matérielle
1 est. ; burin ; 47 x 31,7 cm.
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Numéro de la notice
44545819
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Date : [1754]. / En pied, debout, de tr. c. q. à dr. / En marge, 8 vers, dédoublés : "L'Amour Sentant un jour l'impuissance de l'Art..." / Il en existe un état avec, de plus, le titre suivant : "Portrait en pied de Mad.elle Favart" / Estampe exposée au Salon de 1755 (p. 39 du livret)" / Les vers qui accompagnent ce portrait sont de l'abbé de Voisenon : "Dans le temps du "Devin du village", petit opéra de M. Rousseau, et de son grand succès, on en donna à la Comédie-Italienne la parodie, sous le titre de "Bastien et Bastienne", qui eut autant de succès que son original ; M.me Favart, à qui l'envie de bien faire tient lieu d'un grand talent, et qui a de la finesse et de la naïveté dans son jeu, joua le rôle de "Bastienne" avec des applaudissements universels. M. Carle Van Loo, dans un moment d'enthousiasme, l'a peinte en "Bastienne" et Daullé, un de nos plus habiles graveurs, l'a gravée. M. l'abbé de Voisenon a mis ces vers au bas du portrait : "L'Amour, sentant un jour l'impuissance de l'Art, De Bastienne emprunta le nom et la figure, // Simple, tendre, suivant pas à pas la nature // Et semblant ne devoir ses talents qu'au hasard. // On démêlait pourtant la mine d'un espiègle // Qui fait des tours, se cache afin d'en rire à part, // Qui séduit la raison et qui la prend pour règle : // Vous voyez son portrait sous les traits de Favart." (Grimm, "Correspondance", 15 novembre 1754.)" / On sait qu'en 1768 (l'auteur avait alors 12 ans), Mozart reprit le titre et le sujet de "Bastien et Bastienne" dans un petit opéra qu'il écrivit à Vienne pour être représenté dans la maison de campagne d'un docteur Mesmer (qui n'a rien de commun avec l'inventeur du magnétisme). On en donna une traduction française à l'Opéra-Comique en 1900 / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.