Type de notice
Type de document
Titre
Développement de la décoration intérieure et des Peintures du Plafond de la Galerie de Versailles : [estampe]
Mention de responsabilité
Inventé et peint par Ch. Le Brun, et dessiné par J. B. Massé / Commencé à l'eau-forte par Laurent et terminé par Cochin le fils.
Adresse
[Paris], [Impr. Royale]
Date de publication ou de création
1753
Description matérielle
1 est. ; eau-forte et burin ; 50 x 90,5 cm.
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Numéro de la notice
44573506
Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Vrai
Remarque du Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France
Date : [1753]. / Sur les quatre côtés : "Côtés des appartements Entrée du Salon de la guerre Côté des jardins Entrée du Salon de la Paix." Échelle de 10 toises / M. Henri Jouin, dans son excellent ouvrage sur Charles Le Brun, Paris, 1889 (Yb.3 182, in-4°), écrit, à la p. 449 : "Une vue générale du plafond de la Grande Galerie a été gravée sur les dessins de J. B. Massé. Cette estampe porte : Commencé à l'eau-forte par Laurent [Cars] et terminé par Cochin le fils." L'interpolation du nom de Cars s'explique du fait que Laurent Cars a gravé un grand nombre des cinquantes deux pl. du Recueil. Mais Henri Jouin a pris un nom propre, celui du graveur André Laurent pour le prénom de Cars" / Or c'est bien André Laurent qui a gravé l'eau-forte initiale du plafond de la Grande Galerie, ce qui est établi par deux textes irréfutables. Premièrement, le "Mercure de France" (décembre 1753, 2.e vol., p. 166-167) : "Non seulement l'ouvrage de M. Massé n a point contre lui cet inconvénient fatal à M. Lebrun, mais il a encore l'avantage d'avoir la totalité sous un seul point de vue, dans une seule estampe qui présente l'ensemble de la Galerie ; aussi est-ce de toutes ces pl. celle que l'on admire le plus ; on est également surpris et charmé de la quantité de détails qu'elle renferme, et de la façon nette, précise et spirituelle avec laquelle tout y est rendu. Le trait en avait été gravé à l'eau-forte par feu M. Laurent, qui joignait à beaucoup d'intelligence, des yeux de Lynx et une patience d'Ange ; et M. Cochin le fils, dont on connait la supériorité des talens, l'a finie dans une perfection qui ne laisse rien à désirer." / Deuxièmement, ce passage du "Catalogue de Ch. N. Cochin Fils", par Charles-Antoine Jombert (Paris, Prault, 1770 ; p. 88, n° 231) : "Cette planche, une des plus difficiles qu'on puisse exécuter en gravure, à cause de la petitesse des figures et de la quantité de sujets qui y sont représentés, a été commencé au simple trait par Laurent, habile Graveur Anglais, d'après le dessin de Cochin fils ; mais n'ayant pu la continuer [rappelons qu'André Laurent est mort le 8 juillet 1747], elle a été reprise par M. Cochin fils qui y a mis des ombres, et l'a achevé entièrement à l'eau-forte : M. Ouvrier l'a ensuite retouché et terminé au burin...". Ainsi, grâce au témoignage des contemporains, faut-il rendre à André Laurent le mérite d'avoir distribué "au trait" les masses et les détails de cette immense composition" / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.