[Quos ego ou Neptune apaisant la tempête] : [estampe]

Date : [1752]. / En marge de part et d'autre d'un double écusson aux armes : "Quadro di P. P. Rubens... Tableau de P. P. Rubens. // de la Gallerie Royale de Dresde..." ; à dr. : N° "48" / Estampe gravée pour "la Galerie de Dresde" (n° 48) et citée par Mariette, ("Abecedario", V, p. 123.) Elle fut exposée au Salon de 1753 (p. 30 du livret) / "M. Daullé a mis aussi de très-beaux morceaux [au Salon]. Dans le départ de Marie de Medicis appelé communément le "Quos ego" : il y a une hardiesse dans la coupe du burin, qui surprendroit peut-être d'un autre, les chevaux de Neptune sont dessinés avec toute l'ame nécessaire au sujet, la gravure en est mâle, surtout auprès de ces Nayades dont les chairs sont traitées avec toute la légèreté possible". ("Lettre sur l'exposition des tableaux du Louvre" [par Huquier], s. l., 1753, in-12, p. 61-62) / La gravure est en sens inverse de l'original (reproduit dans le "Rubens" de la coll. : "Klassiker der Kunst", V). Avant d'aller enrichir le Musée de Dresde, [information 1949] où il se trouve aujourd'hui, le tableau appartint au duc de Richelieu, puis en 1731, il fit partie de la collection de M. de La Fage (mort en avril de cette année), d'où il passa dans la galerie de l'Electeur de Saxe (1742) / L'esquisse, exposée à Londres en 1882 (n° 217), appartenait au duc de Grafton / La gravure de Marc-Antoine, "Quos ego", paraît avoir inspiré Rubens / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.