La Jeunesse : [estampe]

Date : [1745]. / Une jeune femme assise de face devant les colonnes d'une galerie se retourne vers son amoureux. Celui-ci, à g. de l'estampe, de profil à dr., en costume de cour, tricorne sous le bras, s'incline profondément vers la jeune femme coiffée d'un petit bonnet, vêtue d'une ample robe à rubans plissés, ainsi que d'une cape ornée de même. Elle fixe un regard sévère sur le quémandeur, en déchirant avec énergie toutes sortes de papiers qu'elle vient de prendre dans un coffret posé à sa g. sur un tabouret et dont les débris parsèment le sol à ses pieds. À g., un perroquet sur un perchoir contemple placidement la scène. Au dessus de lui, on aperçoit les frondaisons d'un parc. En marge, ce quatrain sur deux colonnes : "L'Ardente et fougueuse jeunesse // Le met encore en pire état. Des Créanciers, une Maîtresse, // Le tourmentent comme un forçat. // Rousseau" / Paignon-Dijonval, n° 8282 / Notice chargée sans modification à partir de l'Inventaire du fonds français, graveurs du XVIIIe siècle.