FABLE.
TOus les animaux faisant
leur cour au Lion malade,
ôc le Renard n'y paj-
pii&nc point, le Loup savisa
de dire au Lion que Id
,
Renard faisoit peu de cas
de lui. Dans le moment le
Renard arrive, qui avoit
,tout entendu; voyant le
Lion en colere contre lui
il lui dit hardiment: Vousn.
ave^ perfo%ne.plujattentif
que moy à ce qui vous, 'ltgar..
4e>ïet°k occupéàchercher un
remède pourvotre w~,
l'ai enfin trouvé.Ilfaut, ditil,
si uoùs uoullez guérir de,
vôtrerhumatisme, écorcher les
Loup tout pif,votamettra
jtfn*[dpeautoute chaude.cs
qui fut executésur lecharnt)-
£flui
Celui qui louë trop, 6c
clui qui critique trop ne
roit pas avoir assez d'esprit
pour se faire valoir par
oy-même. C'estunemarque
qu'on n'est point conent
desafortune,quand on
e fait ou l'esclave,oul'ennemi
de la fortuned'autrui.
Si nousn'avionspoint de
défauts, nous ne ferions pas
i attentifs àen remarquer
dans lesautres. «
Ceux qui ont sujet d'apprehender
qu'on dise du
mnalide'eurxsen,disent les pre'•
La plupartnedisent du
mald'autrui, que parce qu'-
ils ne sont pas en état de
lui en faire.
L'habitude de médire est
quasiincorrigible. ^IJuand
une fois le Lion a léché du
làng;" il en demeure toûjours
friand. 'jLa vieillesse
ne corrigepas l'âpreté de
l'espritcomme celle du vin.
On peut dire que lamedifance
est un commerce ;
car tel qui vousdit du mal
d'autruien dira également
de vous à un autre: ainsi
,: cf¡
t'eftvous porter pour rem-.
porter.
ENIGME