Titre et contenu
Titre: Tableaux et Estampes, [titre d'après la table]Premiers mots: Quantité de personnes vont voir aux Gobelins, chez M. Charles Parossel, Peintre de l'Académie [...] Domaines: Beaux-artsMots clefs: Académie royale de peinture, Cavalcade, Ambassadeur du grand seigneur, Palais des Tuileries, EstampesForme et genre
Langue: FrançaisForme: ProseType d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire
Auteur et provenance du texte
Résumé
En 1778, Charles Parossel, Peintre de l'Académie Royale de Peinture, présenta un tableau de 22 pieds de large sur 12 pieds de hauteur, représentant la cavalcade et l'arrivée au Palais des Tuileries de Mehmet-Effendi, Ambassadeur du Grand Seigneur, pour son audience avec le Roi. Cette œuvre, riche en détails, était acclamée pour son effet admirable et ses nombreuses ordonnances. Les figures de la première ligne étaient grandeur nature, et les chevaux étaient particulièrement remarquables. La seconde ligne montrait les Gardes Françaises et Suisses, ainsi que les officiers, tandis que la troisième ligne représentait une foule de spectateurs aux caractères variés. Ce tableau, destiné à être transformé en tapisserie pour le Roi, fut suivi de deux autres œuvres de Parossel représentant la marche à pied de l'ambassadeur et son départ après l'audience. De plus, deux estampes gravées par Louis Desplaces d'après des tableaux de Parossel, représentant des chasses au lion et au tigre, furent également mises en avant. En 1779, deux tableaux de la succession de M. Perrault, Grand Maître des Eaux et Forêts du département de Bourgogne, furent mis en vente. Le premier était un original d'Annibal Carrache, mesurant cinq pieds neuf pouces de hauteur sur douze pieds et demi de longueur, représentant la Sainte Vierge avec l'Enfant Jésus et Saint Charles Borromée. Le second était un original d'Albert Dürer, peint sur bois, représentant les sept sacrements, mesurant six pieds trois pouces de hauteur sur trois pieds un pouce de largeur. Deux autres tableaux, représentant les six autres sacrements, étaient destinés à être placés à côté du précédent. En 1781, des estampes gravées d'après les tableaux originaux de Watteau, telles que 'La Contredanse' et 'La Surprise', furent mises en vente à Paris. Une suite d'estampes représentant des figures chinoises peintes par Watteau devait également paraître. Par ailleurs, la sixième estampe du 'Roman Comique' de Scarron fut publiée par L. Surugue, Graveur du Roi. Enfin, une Académie de Musique fut établie à Nancy sous la protection du Duc de Lorraine, avec des concerts organisés les jeudis et dimanches, et des règlements spécifiques pour les académiciens et les visiteurs.
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