Titre et contenu

Titre: Mort de M. de Valbonnays, sçavant, &c. [titre d'après la table]Premiers mots: Jean-Pierre Moret de Bourchenu, Marquis de Valbonnays, Seigneur de Peyre, S. Jean d'Autaveon [...] Domaines: HistoireMots clefs: Valbonnais, Grenoble, Parlement

Forme et genre

Langue: FrançaisForme: Prose
Type d'écrit journalistique: Article / Nouvelle littéraire

Auteur et provenance du texte

Genre de l'auteur: Indéterminé

Résumé

Jean-Pierre Moret de Bourchenu, Marquis de Valbonnays, naquit le 23 juin 1651 et décéda à Grenoble le 2 mars 1730 à l'âge de 79 ans. Il fut Premier Président de la Chambre des Comptes de Dauphiné et Académicien Correspondant honoraire de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles-Lettres. Sa réputation reposait sur ses qualités de cœur et d'esprit, ainsi que sur son amour pour les lettres et son dévouement à l'étude, même après avoir perdu la vue. Après des études initiales à Notre-Dame de Grâce en Forêt, où il soutint des thèses de philosophie à 14 ans, ses parents l'envoyèrent en Italie. Il séjourna à Rome et Venise, puis visita la Hollande et l'Angleterre, participant au combat naval entre les flottes d'Angleterre et de Hollande en juin 1672. De retour à Paris, il étudia le droit et se consacra principalement aux mathématiques sous la tutelle de M. Ozanam. En Dauphiné, il succéda à son père comme Conseiller au Parlement et continua ses études mathématiques, invitant même M. Ozanam à Grenoble. En 1690, il acheta la charge de Premier Président de la Chambre des Comptes, précédemment occupée par M. de Boiffieu. Après avoir perdu la vue, il se consacra à l'histoire et à la jurisprudence du Dauphiné, publiant des mémoires sur l'histoire des Dauphins de la Maison de la Tour du Pin et sur la juridiction du Parlement et de la Chambre des Comptes sur la Principauté d'Orange. Il contribua également à divers journaux et ouvrages périodiques avec des dissertations sur des sujets d'antiquité. Il fut admis à l'Académie de Lyon et nommé Académicien Correspondant honoraire de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles-Lettres en 1728. Il organisait régulièrement des conférences sur l'histoire et la littérature, ainsi que des concerts chez lui. Il légua des marques de piété et de libéralité aux hôpitaux de Grenoble et à ses proches. Il mourut d'une rétention d'urine et fut enterré aux Minimes de la Plaine. Son principal héritier fut son neveu, M. Bailly, Conseiller au Parlement, qu'il avait fait recevoir en survivance de sa charge.

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